La rue est leur terrain d’entraînement. C’est cela, le « street workout », de la musculation hors salle. A Sète, les iron bars (ceux qui pratiquent ce sport) organisaient le workout summer beach, avec les meilleurs athlètes de la discipline.
Ils font de la musculation, des tractions, des figures impressionnantes. Les compétiteurs sont venus des quatre coins d’Europe pour s’adonner à leur passion : le street workout.
E. Arnould, S. Bonnet
Aussi pour les filles et les plus de 65 ans
Des hommes, mais aussi des femmes. Comme Mélanie, la hollandaise championne du monde de la discipline : « Quand j’ai commencé il y a deux ans, il y avait beaucoup moins de filles. Maintenant elles voient qu’on peut faire aussi bien que les hommes, alors elles commencent à venir », s’exclame la championne.
Le street workout est né dans les banlieues américaines pour se muscler sans se ruiner. Les sportifs utilisaient l’environnement urbain. A Sète, les iron bars (c’est ainsi que l’on surnomme ceux qui pratiquent ce sport) s’entraînent dans un parc d’entraînement en plein air, loin des salles de sport : « ici il y a plus d’entraide », note Benoît, un participant.
Bon marché et solidaire
A 65 ans, le doyen des iron bars enchaîne les pompes sous les encouragements des plus jeunes.
Plus qu’une passion, le street workout est un mode de vie. Nabil, le chef du groupe, fédère la jeunesse sétoise autour de la discipline. Pour lui, le principal avantage du street workout : l’absence de routine.