Les stations de ski des Pyrénées ne savent toujours pas si elles rouvriront le 7 janvier. Le gouvernement doit annoncer sa décision mercredi. Domaines skiable de France demande la réouverture immédiate des remontées mécaniques en fonction de la situation sanitaire de chaque département.
"Rien ne justifie la fermeture complète des domaines skiables de France". Dans un communiqué de presse, en date du mardi 5 janvier, Domaines skiables de France estime que "l’heure n’est plus à l’hésitation ni aux approximations permanentes, mais bien à l’action et à la prise de décision". Le gouvernement doit rendre demain, mercredi 6 janvier, sa décision concernant la fermeture des remontées mécaniques.
Un "mutisme" gouvernemental que ne supportent plus les professionnels de la montagne. Domaines skiables de France propose donc que "les premières autorisations d’ouverture soient données dès maintenant suivant la situation sanitaire de chaque département".
Plus rien ne s’oppose à l’ouverture des remontées mécaniques
— Domaines Skiables (@DSkiables) January 5, 2021
Il faut permettre aux pistes de ski alpin de réouvrir!
Nos propositions dans notre dernier communiqué :https://t.co/ExjY7EDMn3 pic.twitter.com/x81JJaYAnT
L'urgence est d'autant plus grande que les prochaines vacances de février sont un "enjeu majeur" pour le secteur. Relancer les remontées mécaniques permettrait aux stations de se préparer au mieux à cette prochaine période dans un contexte de saison basse.
Toutes les études montrent que les vacanciers seront principalement des habitants des départements limitrophes. Enfin, dans la plupart des départements de montagne, les taux d’hospitalisation et la circulation du virus sont à des niveaux compatibles avec l’ouverture des domaines skiables. (...) A ce jour, aucune étude ne prouve que des activités individuelles à l’extérieur, au grand air, soient à risque (y compris sur les remontées mécaniques où le masque sera obligatoire).
Selon Domaines skiables de France, les territoires montagnards ont perdu 1,6 milliards de chiffres d’affaires lors des dernières vacances de Noël. "Rien ne justifie de prolonger plus longtemps cette situation", concluent les professionnels.