"C'est un véritable coup de foudre qui nous est tombé dessus". Frédéric Maurin, président de l'association Jeanne d'Arc, qui gère le centre aéré l'Oeuvre d'Argaud à Nîmes, témoigne, après la mise en examen du directeur du centre, soupçonné de viol sur mineur.
"Terrible peine, désarroi, tristesse." Frédéric Maurin a du mal à trouver les mots pour décrire l'état d'esprit des membres de l'association Jeanne d'Arc qu'il préside. Composé de bénévoles, l'organisme gère le centre aéré l'Oeuvre Argaud à Nîmes, dont le directeur a été mis en examen vendredi, soupçonné de viol et d'agression sexuelle sur mineur.Ce père de famille de 57 ans, placé en détention provisoire depuis la semaine dernière, avait lui-même fréquenté l'Oeuvre Argaud quand il était enfant. Il a partiellement reconnu les faits dont il est accusé.
Le témoignage de Frédéric Maurin.
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Parnadaud D./Felix E.
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©France 3 LR
C'est un coup terrible pour l'association, qui avait remis le centre aéré sur pieds grâce à des bénévoles. Seul le directeur était salarié à temps plein du centre.
C'est quelqu'un qu'on connaît bien, on travaille avec lui depuis un an, c'était un ancien du centre, comme nous", souligne le président, encore abasourdi.
Frédéric Maurin a décidé de porter l'association en partie civile, avec les soutien des familles, pour avoir accès au dossier de l'instruction et défendre l'intérêt du centre de loisirs, dont il ne veut pas que l'activité s'arrête.