Stade des Costières à Nîmes : l'ancien adjoint au maire UMP condamné à deux ans de prison ferme pour corruption

Un ex-élu UMP en fuite condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Nîmes à deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende dans une affaire de corruption concernant le marché public d'entretien du Stade des Costières de Nîmes.

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Le tribunal de Nîmes a condamné Alain Caugy l'ancien adjoint en fuite à deux ans de prison ferme.
Trois ans de prison et 30.000 euros d'amende avaient été requis, le 12 octobre, à l'encontre d'Alain Caugy, ancien adjoint au maire de Nîmes et principal prévenu dans cette affaire.
Le tribunal nîmois, qui l'a également condamné à 30.000 euros d'amende et à une interdiction définitive d'exercer toute fonction et emploi publics, a également émis un mandat d'arrêt à son encontre, l'ancien élu étant réfugié au Maroc depuis fin 2010.
Président de la commission des appels d'offres de la ville de Nîmes à l'époque des faits, Alain Caugy a été reconnu coupable d'avoir, en 2003, truqué
le marché public de l'entretien du stade des Costières en favorisant une société.
La justice l'a en outre privé de ses droits civiques pendant cinq ans.

Son avocat, Me Philippe Rey, qui avait plaidé la relaxe au motif que "dans cette affaire, (son client) tenait le rôle de lampiste et de fusible", a estimé qu'il
était "regrettable que près de dix années d'instruction n'(aient) pas suffi pour faire éclater la vérité".
Alain Caugy avait déjà été condamné en juin à 30 mois de prison et 50.000 euros d'amende pour trafic d'influence lors de la vente d'un immeuble à un office HLM.



Un jugement dont il a fait appel.

Deux entrepreneurs, reconnus coupables de "trafic d'influence", ont par ailleurs été condamnés lundi à un an de prison avec sursis et 25.000 euros d'amende chacun. Le procureur avait réclamé à leur encontre deux ans de prison et 25.000 euros d'amende.
Un troisième chef d'entreprise, qui comparaissait pour faux et usage de faux, a été condamné quant à lui à dix-huit mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.
Le procureur avait requis contre lui un an de prison et 10.000 euros d'amende. Enfin, un fonctionnaire, accusé d'avoir participé au trucage du marché et à l'encontre de qui le ministère public avait réclamé un an de prison avec sursis, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Un second fonctionnaire a été relaxé, ainsi que l'avait demandé le procureur.

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