Le président en exercice du directoire du Stade Toulousain ne cesse depuis lundi de démentir les informations concernant sa possible révocation par le conseil de surveillance. Il affirme être prêt à passer la main mais pas avant la fin de la saison 2017. Et plutôt à Fabien Pelous.
René Bouscatel poussé prématurément vers la sortie ? Interrogé par France 3, mardi, à la suite de la parution d'informations allant dans ce sens par La Tribune, le président du directoire avait démenti que le conseil de surveillance veuille le démettre de ses fonctions dès juin 2016. "Je suis président en exercice jusqu'en juin 2017, a-t-il expliqué, et je n'ai aucune information me disant le contraire. Le conseil de surveillance ne m'a pas demandé de quitter mon poste prématurément".
Des propos répétés mercredi soir sur Sud Radio, reconnaissant qu'il était président-salarié et qu'il était donc "révocable" à tout moment.
Bouscatel : "Je suis mandataire social et donc révocable mais ça n'a pas été été discuté au conseil de surveillance". @StadeToulousain
— Sud Radio (@sudradio) April 20, 2016
Mais pour lui, rien n'a changé dans le calendrier. Il compte rester en place jusqu'en juin 2017 et préparer sa succession. Voire accompagner son successeur au-delà de 2017. Et pour lui succéder, René Bouscatel a une petite idée : il pense à Fabien Pelous, l'actuel directeur sportif du Stade Toulousain.
Exclu : Bouscatel a choisi son successeur : "Je souhaite que ce soit Fabien Pelous. Joueur emblématique du club" @StadeToulousain
— Sud Radio (@sudradio) April 20, 2016
René Bouscatel sait que les débats au sein des 18 membres (17 hommes et une femme) du Conseil de surveillance peuvent basculer d'un côté ou de l'autre. La majorité pourrait le pousser vers la sortie prématurément et souhaiter mettre à sa place Hervé Lecomte, actuel président de ce conseil de surveillance. Mais Bouscatel pourrait aussi obtenir que son contrat aille à son terme, pour préparer une transition en douceur. Les prochaines semaine seront décisives.
Malgré le manque de résultats du Stade Toulousain ces dernières années, la place est convoitée. D'autres, notamment anciens joueurs, n'ont jamais fait acte de candidature mais aimeraient bien s'y retrouver un jour, comme par exemple Didier Lacroix.