Tarn-et-Garonne : sept saisonniers espagnols sont en grève pour réclamer leur salaire

Sept saisonniers venus d'Andalousie sont en grève depuis une semaine sur une exploitation du Tarn-et-Garonne. Ils réclament le paiement de leur salaire de juin et un complément pour celui de mai. Ils viennent de saisir l'Inspection du travail qui se rendra sur l'exploitation vendredi.

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Ils sont venus d'Andalousie pour ramasser des melons et des courgettes sur une exploitation agricole de Boudou près de Moissac. Mais ils ont finalement dû entamer un bras de fer avec leur employeur pour être payés. Sept saisonniers espagnols sont en grève depuis jeudi dernier. Ils réclament le paiement d'une partie de leur salaire de mai et de l'intégralité de celui de juin.

L'union départementale CGT, qu'ils ont alertée, souligne que ces salariés sont aujourd'hui dans une situation très précaire et indique que malgré ses interventions, l'employeur refuse toujours de leur payer l'intégralité de ce qu'il leur doit indiquant même que "plutôt que de les payer, il a préféré embaucher des nouveaux salariés bulgares".
Des représentants du syndicat ont tenté une médiation en accompagnant les saisonniers sur l'exploitation mardi soir mais seuls les parents de l'agriculteur étaient présents. Un rassemblement de soutien a également été organisé ce mercredi midi devant la mairie de Castelsarrasin.

Une réunion à la Direccte mercredi soir

Finalement, une réunion de négociation avec l'employeur s'est tenue mercredi soir dans les locaux de l'Inspection du travail (Direccte) du Tarn-et-Garonne, en présence d'un inspecteur du travail et du sous-directeur de la Direccte. D'après la CGT, les salariés ont obtenu d'entrée un chèque de 1 309 euros qui représente "à peine la moitié de la somme due". Mais après trois heures de discussions, la réunion s'est conclue sur un désaccord.
La Direccte devrait en conséquence se rendre dès vendredi sur l'exploitation pour "contrôler l'hébergement collectif des saisonniers, récupérer le décompte du temps de travail que le patron a refusé de donner et contrôler qu'aucun autre salarié ne remplace les salariés grévistes".

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