Jean-Michel Baylet, qui vise un 5ème mandat à la tête du département du Tarn-et-Garonne est la cible de la droite et du Front National, dont la progression est importante dans ce département. Le principal concerné défend son bilan.
Un plébiscite pour ou contre Jean-Michel Baylet. Voilà comment certains candidats cherchent à résumer le scrutin tarn-et-garonnais des élections départementales dont le premier tour se déroule dimanche 22 mars.
"Cela fait 42 ans que la même famille dirige le département" dénonce l'UMP Brigitte Barèges, candidate à Montauban dont elle est le maire. Sous-entendu : il est temps que cela s'arrête ! L'UMP a d'ailleurs missionné son chef de cabinet à la mairie, Pascal Ellul, pour tenter de faire tomber Jean-Michel Baylet dans le canton de Valence d'Agen.
La droite souhaite réitérer le scénario de septembre 2014, quand Jean-Michel Baylet a été battu aux sénatoriales. Mais le président du PRG pense de son côté que les "trahisons" de grands électeurs de gauche dont il a été victime aux sénatoriales ne se reproduiront pas et fait confiance au suffrage universel pour garder le département à gauche. Quant au PS, il fait "ticket commun" avec le PRG dans certains cantons.
Mais il faudra aussi compter avec le Front National, qui, scrutin après scrutin, progresse fortement dans ce département. Thierry Viallon estime que le FN peut remporter plusieurs cantons. S'il rejette lui aussi "le système Baylet", il ne veut pas en revanche "d'une baronne à la place du baron", référence à Brigitte Barèges.
EN VIDEO / les enjeux des départementales dans le Tarn-et-Garonne :
