Fermeture des urgences : le conseil départemental du Tarn-et-Garonne réclame l’intervention de l’ARS

Le conseil départemental du Tarn-et-Garonne a voté ce jeudi 23 juin deux motions à l'encontre de l'État et l'ARS suite à la dégradation de l'offre de soins. Les urgences seront fermées dès le 1er juillet dans le Tarn-et-Garonne, il faudra désormais passer par le 15 ou son médecin traitant pour y accéder.

Les deux motions ont été votées à l’unanimité. Ce jeudi 23 juin, le conseil départemental du Tarn-et-Garonne s’est opposé à la dégradation de l’offre de soins sur son territoire. Réunis pour voter le budget supplémentaire de 2022, les élus n’ont pu ignorer la situation catastrophique des urgences annoncée pour cet été.  

Fermeture des urgences

Dès le 1er juillet, l’accès aux urgences des hôpitaux de Montauban et de Moissac ne sera plus libre. Les patients devront auparavant passer par leur médecin traitant ou par le 15. Ceux ne respectant pas la règle, seront contraints sur place de s’adresser au médecin urgentiste via un interphone avant de pouvoir éventuellement être reçus.   

Une décision prise par l’Agence Régionale de Santé pour faire face à la pénurie de médecins. Actuellement 15 postes sur 38 sont vacants. Déjà, depuis décembre 2021, les urgences de Moissac sont fermées la nuit. 

Deux motions votées à l’unanimité

Face à la dégradation de l’offre de soins et à la fermeture des urgences, le conseil départemental du Tarn-et-Garonne a voté deux motions à l’unanimité. Elles s’adressent au ministre des Solidarités et de la Santé, au directeur de l’ARS et à la préfète du Tarn-et-Garonne. 

Sur le site internet du Département, les élus dénoncent “la situation précaire de l’offre de santé publique dans le département et notamment des urgences de plus en plus dégradées". 

Les élus des groupes de la majorité (“Radical et apparentés” et “Tarn-et-Garonne en commun”) ont dénoncé “une dégradation constante de ce service public, qui pose de réels problèmes d’accès aux soins, notamment des plus démunis.”

Les conseillers départementaux pointent du doigt l’État, et à travers lui l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui n’aurait pas suffisamment anticipé la pénurie de médecins pendant la période estivale. Ils demandent à l’ARS “de prendre toutes les mesures pour assurer, en continuité, le service des urgences dans tous les hôpitaux du Tarn-et-Garonne” et appellent les autorités à agir. La seconde motion dénonce le fonctionnement en mode dégradé des urgences du centre hospitalier de Castelsarrasin et de Moissac depuis décembre.

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