Vendredi 24 décembre, un témoin a découvert le corps d'un homme sans tête et les deux avant-bras sectionnés au bord d'une route, dans la commune d'Albias, au nord ouest de Montauban.
L'alerte a été donnée vers 16 heures, ce vendredi 24 décembre 2021. Un couple de randonneurs découvre le corps sans tête d'un homme, sur le bord de la route départementale 65, dans la commune d'Albias, à quelques kilomètres de Montauban. Ils alertent un voisin.
Celui-ci alerte le SDIS 82, le service départemental d'incendie et de secours du Tarn-et-Garonne. Arrivés sur place, les pompiers, ne pouvant manifestement plus rien pour la victime, évacue et sécurise la zone, en attendant l'arrivée des gendarmes.
Selon nos confrères du quotidien la Dépêche du Midi qui ont révélé l'affaire, un représentant du parquet de Montauban s'est immédiatement rendu sur place.
Le magistrat a évoqué une "découverte macabre (...) inattendue et inhabituelle", précisant qu'il avait fait appel à "un médecin légiste pour comprendre ce qui s'est passé", souligne le quotidien régional.
Les gendarmes de la brigade de recherches de Montauban ont été chargés de l'enquête, ouverte pour meurtre et atteinte à l'intégrité d'un cadavre.
A la mi-journée, ce dimanche 25 décembre, le Parquet de Montauban, par le biais d'un communiqué, fait savoir que la victime a été identifiée. Il s'agit d'un homme de 31 ans, connu de la justice pour des délits routiers et des faits de vol.
Les premières constatations du médecin légiste ont révélé la présence de plusieurs coups de couteau au niveau du thorax et du dos. Les mutilations du corps pourraient avoir été pratiquées post-mortem, ce que devra confirmer une autopsie.
Les deux avant-bras sectionnés ont été retrouvés, dès samedi soir, à proximité du corps. Et la tête, ce dimanche matin, à une centaine de mètres, dans un sac plastique.
D'après les informations des journalistes de France 3 Occitanie sur place, un camion de pompiers dont est sorti un brancard et un véhicule des pompes funèbres ont passé le barrage mis en place par les forces de gendarmerie autour de la zone, à la mi-journée.
Un drone survole également le secteur.