La gendarmerie a informé la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) de la présence de traces d'irisation sur le fleuve Garonne, dimanche 24 décembre 2023. D'après EDF, la pollution pourrait être liée au dysfonctionnement du déshuileur du site, un mécanisme qui permet de séparer les hydrocarbures des eaux fluviales.
La gendarmerie a informé la centrale de Golfech (82) de la présence de traces d'irisation sur la Garonne dimanche 24 décembre. Elle-même a été prévenue par un riverain, un agriculteur qui a identifié des tâches d'huile à fleur d'eau. D'après EDF, la pollution pourrait être liée au dysfonctionnement du déshuileur du site, un mécanisme qui permet de séparer les hydrocarbures des eaux fluviales.
EDF affime que par mesure de précaution, la vanne permettant d’isoler le bassin d’orage de la Garonne a été fermée manuellement par les équipes de la centrale. Le bassin d’orage est l’ouvrage recueillant les eaux pluviales du site.
Origine indéterminée
L’origine de l’irisation n'est pas encore déterminée. Elle pourrait être liée, d'après EDF, au dysfonctionnement du déshuileur de site. Le déshuileur, aussi appelé décanteur, préserve les eaux fluviales des hydrocarbures. EDF précise sur son site que cet équipement n’a aucun lien avec la partie nucléaire des installations.
Les investigations se poursuivent pour connaître l’origine de ce dysfonctionnement, explique la direction de la centrale.
L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), les préfectures du Tarn-et-Garonne et du Lot-et-Garonne, la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), la commission locale d'information et les maires de Golfech et Lamagistère ont été informés. En fonction des résultats des investigations, une enquête judiciaire pourrait être menée.
La tranche 1 est actuellement en arrêt programmé pour sa visite décennale depuis février 2022. Tandis que le deuxième réacteur est en production. EDF assure que cet événement n’a pas impact sur son fonctionnement.