Plus de 10 000 litres de lait de vache et de chèvre d'une fromagerie se sont déversés dans la rivière de La Lère, un cours d'eau situé sur la commune de Caussade dans le Tarn-et-Garonne (82). Un accident suite à une opération de maintenance sur l'une des cuves de cette fromagerie.
Le jeudi 1er février 2024, une pollution s'est produite sur la commune de Caussade dans le Tarn-et-Garonne. Lors d'une opération de maintenance sur des cuves d'une fromagerie, l'une d'entre elles s'est accidentellement vidée. Des milliers de litres de lait sont partis dans un petit cours d'eau.
13 000 litres de lait se sont déversés dans un ruisseau
Presque 13 000 litres de lait de chèvre et de vache se sont d'abord déversés devant l'entreprise puis dans la rivière La Lère proche de la fromagerie et dans le réseau pluvial.
Tout a été mis en place pour tenter une opération d'obturation par les salariés. Puis vers 10h, le Service
Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) du Tarn-et-Garonne s'est rendu sur les lieux avec un véhicule spécialisé dans ce genre d'opération, le Virt, véhicule d’intervention risque technologique.
L'Office français de la biodiversité a réalisé des prélèvements
Les neuf sapeurs-pompiers ont ainsi disposé un obturateur dans une buse en béton. Ce dispositif a permis de ralentir l’écoulement.
Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), les « gendarmes de l’environnement » se sont aussi rendus sur place pour vérifier que la pollution n’ait pas d’incidence sur la faune et la flore notamment de la Lère.
Pas d'incidence sur les poissons
Nous avons descendu le petits cours d'eau jusqu'à l'embouchure. Nous avons observé la rivière et les écoulements à différents endroits. Nous n'avons pas observé de mortalité piscicole. Vu que l'écoulement du lait s'est vite dilué, la mortalité se serait observé très vite or là nous n'avons pas vu de mortalité de la faune. Dans cet incident, il n'y a pas eu d'incidence sur les poissons.
Jérémy Ripaud, chef du service départemental de l’OFB 82
Après avoir réalisé leurs constatations, les agents ont laissé la place à ceux de la DRÉAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et de l’ARS (agence régionale de santé).
Plusieurs prélèvements ont été effectués afin de vérifier la quantité exacte de lait qui se serait déversée. Tous ont assuré que cette pollution n’avait pas d’incidence sur la faune et la flore.