Le rejet en 2016 était supérieur à la norme admise à la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne). L'impact avait toutefois été considéré comme "négligeable" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Six associations ont réclamé jeudi 5.000 euros chacune à EDF
Une première plainte, déposée en novembre 2016, avait ainsi été classée sans suiteEn raison de l'"impact négligeable" du rejet, pendant deux minutes, de radionucléides, "sans aucune augmentation de la radioactivité", selon l'ASN, celle-ci avait classé cet incident au niveau 0 sur l'échelle internationale Ines, qui en compte 7.
Une première plainte, déposée en novembre 2016, avait ainsi été classée sans suite.
Mais les six associations, dont Sortir du nucléaire, avaient déposé une citation directe contre EDF devant le tribunal de police de Montauban.
Un dysfonctionnement de la centrale ?
Leur avocat, Me Samuel Delalande, a fait valoir jeudi "qu'il y avait eu un dysfonctionnement de la centrale, en particulier au niveau du fonctionnement du dégazeur en mode manuel".
Il a ajouté que les associations avaient connu "un préjudice parce que le dépassement portait atteinte à leur objet statutaire", lié au contrôle du fonctionnement des centrales.
En conséquence, il a demandé 5.000 euros pour chacune des associations, alors que l'avocat d'EDF a demandé la relaxe de l'entreprise.
S'appuyant sur le rapport de l'ASN, Me Yves Martinet a souligné que celle-ci avait tout pouvoir de contrôle, ainsi que celui d'introduire une action en justice contre EDF, ce qu'elle n'avait pas fait après le rejet.
La décision du tribunal de police de Montauban a été mise en délibéré au 10 janvier.