Selon nos confrères de la Dépêche, Christian Astruc, président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne, aurait été mis en examen il y a quelques jours dans une affaire de marché public. Mais le président assure dans un communiqué qu'il s'agit d'une vieille affaire.
D'après un article de nos confrères de La Dépêche publiée le vendredi 27 septembre, l'actuel président du conseil départemental du Tarn-et-Garonne Christian Astruc aurait été mis en examen dans une affaire de marché public il y a quelques jours. Il serait soupçonné "pour l’absence de publicité dans l’appel d’offres concerné" ; "d’avoir établi ou fait établir par ses services de faux constats de travaux, de faux bons de commande et des fausses factures" et de "complicité de détournement aggravée au préjudice du Trésor Public."
Ce, dans le cadre de la construction d'un nouveau collège à Verdun-sur-Garonne. Il s'agit d'une somme de 90 000 euros.
Le président du département a réagi hier soir sur sa page Facebook, affirmant qu'il avait déjà été entendu sur cette affaire par un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Toulouse au début du mois de septembre, dans le cadre d'une enquête du SRPJ de Toulouse qui dure depuis près de deux ans. Sans démentir une mise en examen, il accuse son prédécesseur Jean-Michel Baylet "d’une tentative grossière d’instrumentalisation politicienne de la justice." Celui qui est aussi le patron de La Dépêche l'aurait dénoncé lorsqu’il était ministre en charge des collectivités territoriales sous François Hollande.