Le 22 octobre 2018, dernier jour du délai imposé par l'Autorité de la concurrence, le groupe de Montpellier, Clinipole, a déposé une offre de rachat pour la Clinique Toulouse-Lautrec d'Albi. Seule proposition sur la table, l'entreprise du Docteur Serge Constantin est en passe de rafler la mise.
C'est le dernier épisode d'un feuilleton qui dure depuis près de 16 mois. Le groupe Elsan, propriétaire de la clinique Toulouse-Lautrec d'Albi avait jusqu'au 22 octobre 2018 pour déposer une proposition de rachat de son établissement tarnais.
C'est donc chose faite : le groupe familial montpelliérain du Dr Serge Constantin, Clinipole, a déposé une offre.
Le groupe Elsan, également propriétaire de la clinique Claude Bernard d'Albi, est contraint, par l'Autorité de la concurrence, de vendre l'une de ses deux cliniques albigeoises pour éviter une situation de monopole dans le cadre de sa fusion avec son concurrent MédiPôle.
Après l'échec de la cession de la clinique Toulouse-Lautrec au centre hospitalier d'Albi en septembre, le leader de l'hospitalisation privée en France était dans une impasse. Il a donc directement sollicité, Clinipole.
Clinipole, seul candidat au rachat, et les 220 salariés de Toulouse-Lautrec attendent désormais la validation l'Autorité de la concurrence et d'être fixé sur leur sort. De son côté, le Groupe Elsan souffle. Il voit s'éloigner les fortes pénalités que pourrait lui infliger l'Autorité de la concurrence, jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires, s'il n'arrivait pas à se débarrasser de son établissement tarnais.