65 personnes auditées sur Sivens : le constat d'un gâchis

A la demande des deux préfets du Tarn et du Tarn-et-Garonne, un audit a été réalisé auprès de 65 "acteurs" du projet de barrage de Sivens. Il en ressort le sentiment d'un immense gâchis et un diagnostic "assez sombre". 

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Sortir de l'impasse : c'était sans doute le voeu des deux préfets du Tarn-et-Garonne et du Tarn quand ils ont lancé un audit patrimonial sur le nouveau projet de barrage de Sivens.

Celui-ci a eu lieu entre le 10 mai et le 22 juin 2016 et uns synthèse a été restituée le 9 juillet dernier.
65 personnes ont été rencontrées, dont dix maires, deux conseillers régionaux, les deux présidents des conseils départementaux concernés, 22 agriculteurs et 13 membres ou représentants d'associations. 
Les entretiens ont duré entre 1h30 et 6h30 : au total, près de 170 heures d'échanges. 

Cela pour la partie pratique. Sur le fond, les "acteurs" du barrage de Sivens - qu'ils soient pour ou contre le projet - ont évoqué un immense gâchis. 
L'équipe en charge de l'audit parle du bassin du Tescou comme d'un "territoire discret qui surgit dans toute sa complexité avec la crise de Sivens. Un territoire ordinaire qui a connu une crise extraordinaire".
Et c'est une vision assez partagée semble-t-il par des personnes interrogées, qui évoquent une opposition frontale et regrettent le manque de dialogue et de médiation, les clichés véhiculés sur les uns et les autres (paysans consommateurs abusifs de l'eau, zadistes ultra-violents, etc.).

Et maintenant ? Si le rapport évoque la nécessité de reprendr le dialogue avant 2017, le diagnostic est "globalement assez sombre avec une note d'espoir". La principale menace vient de l'état actuel des relations entre les différents acteurs. Le climat de violences - verbales, morales mais aussi physiques - a laissé des traces profondes. 

L'équipe d'audit n'hésite pas à parler de "rétablir la paix". "Ne rien faire serait un échec pour tout le monde", conclut-elle.

Mais pour beacoup, l'échec est déjà là...







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