Plus de deux ans après la disparition de l’infirmière dans le Tarn, ses amies ont a nouveau organisé des recherches, nocturnes cette fois-ci, aux alentours de son domicile de Cagnac-les-Mines.
« On lâche rien jusqu’à ce que la vérité éclate et que justice soit rendue », écrivent les proches de Delphine Jubillar dans une publication Facebook incitant à participer aux recherches.
Plus de deux ans se sont écoulés depuis la disparition de la jeune infirmière, mais ses amies ne comptent pas arrêter d’agir. Elles ont à nouveau lancé un appel à se retrouver, mardi 10 janvier 2023, devant le domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn) de Delphine Jubillar, pour effectuer des recherches et tenter de retrouver son corps ou un nouvel indice.
"Un regard extérieur" pour faire avancer l'enquête
Les amies de Delphine Jubillar n’ont cessé d’organiser ce type d’opération depuis la disparition de la mère de famille, la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Mais ce qui peut sembler surprenant cette fois-ci, c’est que les recherches aient lieu de nuit (le rendez-vous a été fixé à 18 heures), et dans un secteur qui a été ratissé de nombreuses fois par les enquêteurs.
En lançant un appel sur les réseaux sociaux, les amies de Delphine Jubillar, née Aussaguel, nous ont confié espérer qu’un œil neuf puisse apporter un nouvel éclairage sur les recherches. Elles souhaitent aussi que leur amie ne tombe pas dans l’oubli.
« Pensez à vous équiper, chaussures de rando, lumière, de l’eau, trousse à pharmacie … » détaillent-elles sur la publication Facebook du compte "Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel". « Nous allons effectuer des recherches de nuit, et nous ferons tous les abords et alentours du domicile de Delphine, […] cette demande revient très souvent ».
Le seul suspect reste son mari, Cédric Jubillar, en détention depuis juin 2021. Il avait participé à une reconstitution de la nuit de la disparition, le 13 décembre 2022. Mais pour l’heure, aucun nouvel élément d'enquête n’a été communiqué.
