Pour les villes de moins de 50.000 habitants, Albi détient le triste record du café le plus cher de France avec un petit noir à 1.92 euros. L'indice Kfé publié ce mardi montre une hausse de 4,70 % de la tasse de café en France
Pour les villes de moins de 50.000 habitants, c'est à Albi dans le Tarn qu'il est le plus coûteux de boire un café à 1,92 euro. Alors qu'à Aurillac dans le Cantal, le "petit noir" se boit à 1,38 euro, soit une différence de 39% entre ces deux villes. Pour les villes de plus de 50.000 habitants, Paris affiche un café à 2,14 euros en moyenne, contre 1,45 euro pour Poitiers, soit une différence de 48%.
Par régions, le Languedoc-Roussillon a le café le plus cher à 1,94 euro en moyenne, contre 1,91 euro en Ile-de-France, suivi par l'Aquitaine à 1,85 euro. Le café au prix le plus bas se situe en Corse (1,47 euro), suivi du Poitou-Charentes (1,51 euro) et de la Bretagne (1,53 euro).
Consommé sur le zinc ou bu à la cafétéria de l'entreprise, le "petit noir" a vu son prix augmenter de 4,70% en deux ans en France, à 1,56 euro la tasse de café en moyenne, car il serait aussi meilleur, selon une étude d'un cabinet spécialisé. La hausse de prix s'explique notamment par une consommation accrue de cafés hors domicile et des clients attirés par des enseignes anglo-saxonnes proposant des boissons de qualité supérieure, et donc vendues plus cher, selon le cabinet Gira conseil, qui réalise un indice appelé Kfé depuis 2012. Mais cette hausse reste selon Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil, "anormalement forte, sachant que l'inflation se situe en dessous et que le prix de la matière première ne s'est pas envolé".
Cet "Indice Kfé", publié mardi à l'occasion du salon Equip'Hotel, qui se tient à Paris Porte de Versailles du 16 au 20 novembre, analyse l'évolution du prix du café dans les 22 régions françaises au sein de six circuits de distribution (distribution automatique, cafés-bars-brasseries, hôtels, restaurants, restauration rapide et restauration collective).