Affaire Delphine Jubillar. La Cour d'appel va se pencher sur les nouvelles pistes

Alors que l'affaire Delphine Jubillar continue d'alimenter les débats, la Cour d'Appel de Toulouse se prépare, fin juin 2024, à analyser les résultats d'un supplément d'information ordonné en février dernier. Ce supplément vise à explorer de nouvelles avenues dans l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar à la fin de l'année 2020 dans le Tarn.

Stop ou encore ? La cour d'appel de Toulouse analysera le 20 juin les résultats d'un supplément d'information, ordonné en février afin d'explorer de nouvelles pistes dans l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, fin 2020 dans le Tarn.

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"C'est la suite normale de la procédure", observe auprès de l'AFP Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, soupçonné d'avoir tué sa femme et fait disparaître son corps. "Cette audience a lieu pour que nous puissions débattre des éléments portés au dossier, dans le cadre du supplément d'information", ajoute l'avocat. L'audience du 20 juin, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel, se déroulera à huis clos et sans l'accusé, toujours détenu à la prison de Seysses, près de Toulouse. 

De nouvelles personnes interrogées

"Les vérifications ont été faites et cela n'a rien donné. Les conclusions ont été remises aux juges d'instruction en avril", a dit à l'AFP une source proche de l'enquête. En février, la cour d'appel de Toulouse avait demandé un supplément d'information aux enquêteurs afin d'interroger un prisonnier du centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) ayant tenu des propos suspects sur l'affaire Jubillar lors d'une conversation téléphonique interceptée.

Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, vivait avec son mari et leurs deux enfants de deux et six ans, dans une maison du village de Cagnac-les-Mines, près d'Albi, et venait d'annoncer à Cédric Jubillar qu'elle le quittait, quand elle a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.

Un renvoi devant une cour d'assises

Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, le mari un ouvrier du bâtiment de 36 ans, clame son innocence. Mis en examen pour meurtre en juin 2021, Cédric Jubillar est depuis détenu à l'isolement.

Après le 20 juin,  une nouvelle audience se déroulera pour examiner l'Ordonnance de mise en accusation qui doit renvoyer Cédric Jubillar devant une cour d'assises.