La Peugeot 306 blanche d'un ami de Cédric n'est plus au centre de l'attention des enquêteurs dans l'affaire de la disparition de Delphine Jubillar. C'est désormais la voiture de la mère de famille de Cagnac-les-Mines (Tarn) qui apporterait des indices à cette affaires.
L'ADN a parlé ou plus exactement les analyses ADN n'ont rien donné. Conséquence directe : Jusqu'à présent au centre des attentions, l'hypothèse de la Peugeot 306 blanche d'un ami de Cédric qui aurait été utilisée pour transporter le corps de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn), n'est plus d'actualité. Aucune trace de l'infirmière n'y a été trouvée, selon des conclusions transmises à la justice début janvier, et dont Le Parisien - Aujourd’hui en France a pris connaissance. En revanche, même si aucune preuve irréfutable n'a été trouvée, plusieurs indices concordants ont poussé les enquêteurs à s'intéresser à la Peugeot 207 blanche de Delphine.
Capot vers le haut ou vers le bas ?
Le voisin du couple a affirmé avec certitude que la voiture de Delphine était garée dans un sens le 15 décembre au soir et dans un autre sens le 16 décembre au matin, une information corroborée par l'une des meilleures amies de Delphine. Trois gendarmes ont également confirmé que la 207 était garée le "capot vers le bas" le 16 décembre au matin. Or, selon le voisin de la famille, Delphine avait l'habitude de toujours se garer "capot vers le haut".
Cependant, Cédric a contesté cette habitude : "Delphine se garait toujours vers le haut quand elle revenait du travail et vers le bas quand elle revenait de l’école", a-t-il récemment déclaré selon Le Parisien. Bien qu'il nie être à l'origine de la disparition de son épouse, il reste le principal suspect aux yeux des enquêteurs. Après la fin de l'instruction prévue au printemps, il pourrait être renvoyé devant la cour d'assises du Tarn dans les prochaines semaines.