Le tribunal correctionnel d'Albi a condamné l'agresseur présumé de Gladys Ramadji à 2 mois de prison ferme et 300 euros d'amende. L'élue FN avait porté plainte suite à une violente agression dans le quartier Lapanouse le 9 mai 2017.
Épilogue dans l'affaire de l'agression de Gladys Ramadji dans le quartier Lapanouse d'Albi en mai 2017. Le tribunal correctionnel d'Albi a condamné un jeune homme à deux mois de prison ferme et 300 euros de dommages et intérêts pour violence. Compte tenu de l'âge de l'agresseur présumé, une vingtaine d'années, sa peine sera vraisemblablement aménagée.
Le procureur avait requis 3 mois fermes.
L'avocat de l'élu FN s'est dit satisfait que la justice reconnaisse sa cliente en tant que victime.
Le 9 mai 2017, Gladys Ramadji portait plainte au commissariat de police d’Albi à la suite d'une altercation avec deux habitants du quartier Lapanouse.
Selon l’élue FN, les faits se seraient déroulés dans la journée alors qu’elle effectuait des courses. Un groupe de jeunes hommes l’auraient interpellé et agressaient.
Mais quelques jours plus tard, les agresseurs présumés avancent une toute autre version. Le jeune homme interpellé puis placé en garde à vue avait décidé de porter plainte à son tour pour coups et blessures contre l’élue municipale.
Un témoin de l'altercation avait écrit à la rédaction de France 3 Tarn pour signaler « nous sommes en mesure d’affirmer que les allégations proférées sont inexactes et incomplètes puisqu’elles ne décrivent par le comportement extrêmement agressif et violent de la victime auto proclamée ».
Le jeune homme condamné n'a pas encore dit s'il faisait appel de cette décision.