Cinq personnes ont été présentées au tribunal d'Albi en comparution immédiate vendredi 31 mars, après des accusations de débordements lors de la manifestation contre la réforme des retraites du 16 mars. Le procès a été renvoyé le 2 mai 2023. En attendant, les mis en cause sont placés sous contrôle judiciaire.
À Albi, le procès des cinq militants accusés de débordements lors d'une manifestation contre la réforme des retraites organisée le jeudi 16 mars attendra. Il a été renvoyé le 2 mai, à 14 heures. Âgés de 23 à 67 ans, les prévenus comparaissaient au tribunal pour des faits de dégradations de bien public en réunion pour trois d'entre eux, les autres pour dégradations par incendie.
Placements sous contrôle judiciaire et contacts interdits
En attendant, à la suite d'une réquisition du parquet, ces cinq militants sont placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacts entre eux. Ils doivent également pointer au commissariat une fois par semaine. Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le tribunal dès 13h30, afin d'afficher leur soutien aux mis en cause.
Les cinq manifestants, dont trois sont syndiqués avaient été interpellées à leur domicile, très tôt, jeudi 30 mars 2023. Ils avaient été placés en garde à vue dans la foulée au commissariat d'Albi.
Les syndicats, dont Solidaires, la CGT ou SNES-FSU, avaient qualifié de "rafle" ces arrestations. Mathieu Moles, co-secrétaire de la FSU 81, avait également dénoncé "l'intimidation et de la répression de l'engagement syndical".