Albi : un père d'élèves jugé pour menaces de mort à l'école où une institutrice a été tuée l'an dernier

Le père de 35 ans a proféré des menaces de mort envers la directrice de l'établissement où une mère déséquilibrée avait tué une institutrice en juillet dernier. Placé en détention provisoire, il sera jugé jeudi. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Un homme de 35 ans a été placé mercredi en détention provisoire et sera jugé jeudi, pour avoir proféré des menaces de mort mardi matin contre la directrice de l'école Edouard Herriot où deux de ses enfants sont scolarisés. Il avait été placé en garde à vue mardi. 

"Si cela continue il va y avoir un deuxième meurtre dans cette école" aurait dit le parent d'élèves à la directrice. Ces menaces résonnent douloureusement dans l'école où une enseignante a été assassinée le 4 juillet 2014 par une mère d'élève déséquilibrée. 

D'après des sources policières, cet homme est connu pour des attitudes menaçantes et des insultes à l'encontre de plusieurs personnes. Il est également soupçonné de faits de violence sans jamais avoir été condamné.

D'après les déclarations de témoins et d'enseignants, le père d'élève aurait interpellé la directrice de manière très agressive au sujet d'un signalement pour des violences intra-familiales dont il ferait l'objet.

L'homme visiblement agité et confus, accusait la directrice d'être à l'origine de ses ennuis avec les services judiciaires et sociaux. Il doit être présenté à un expert judiciaire pour déterminer si il est en pleine possession de ses facultés mentales. La directrice a déposé mercredi matin une plainte pour "menaces de mort".

En juillet 2014, le drame albigeois avait suscité une indignation et une émotion nationale. La meurtrière était atteinte au moment des faits "d'un trouble psychique ayant aboli son discernement". Elle est depuis placée en hôpital psychiatrique.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information