Après plusieurs agressions et une série de tags racistes et homophobes, la députée LFI du Tarn, Karen Erodi, demande la dissolution du groupuscule d'extrême droite Patria Albiges.
Ce n’est pas la première fois qu’une députée en demande la dissolution. À Albi comme à Paris, le groupuscule néofasciste Patria Albiges fait régulièrement parler de lui.
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Affichages, actes de délinquance, agressions multiples… Ce groupuscule d’extrême droite, composé d’une quinzaine de jeunes militants, est directement issu de Génération Identitaire. Violent, raciste et homophobe. Les membres de Patria Albiges sont aussi présents sur les réseaux sociaux que dans les manifestations.
Plusieurs demandes de dissolution
Dernière action en date, les membres de Patria Albiges ont été accusés d’avoir tagué un lycée d’Albi : des croix gammées et celtiques devant l’entrée de la cité scolaire Bellevue. Malgré de nombreux signalements aux autorités, ce type d'événements se multiplie. La député LFI du Tarn, Karen Erodi, a donc demandé la dissolution de Patria Albiges pour protéger “notre jeunesse et les personnes vulnérables des agissements nauséabonds de ces groupuscules d’extrême droite”.
Ce n’est pas la première députée à en faire la demande. En janvier dernier, suite à l’agression de deux syndicalistes étudiants, Marie-Christine Verdier-Jouclas (LREM) avait déjà réclamé la dissolution de ce même groupe… sans succès.
Une demande renouvelée après la participation du groupuscule à un cortège identitaire lors d’une manifestation à Paris contre le pass sanitaire. Des journalistes de l’AFP avaient été agressés.