Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre de son épouse, Delphine, a vu sa détention provisoire prolongée de six mois supplémentaires, vendredi 2 juin, par le juge des libertés de Toulouse (Haute-Garonne). Le mystère persiste autour de Delphine, disparue à Cagnac-Les-Mines (Tarn) et dont le corps n'a jamais été retrouvé. Son mari continue à clamer son innocence.
La décision du juge des libertés de Toulouse de prolonger la détention provisoire de Cédric Jubillar a été rendue ce vendredi 2 juin 2023. L'artisan, qui fait face à des accusations de meurtre concernant sa femme disparue, reste donc derrière les barreaux pour une période supplémentaire de six mois, comme l'a confirmé à France 3 Occitanie l'un des avocats du détenu, Me Jean-Baptiste Alary, tandis que l'enquête se poursuit et dans l'attente de son futur procès, problablement en 2024.
Depuis la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020, à Cagnac-Les-Mines (Tarn), l'affaire a suscité un intérêt médiatique considérable et alimenté de nombreuses spéculations. Malgré les mois écoulés depuis la tragédie, le corps de Delphine n'a jamais été retrouvé.
Une innocence toujours clamée
Seul suspect dans le meurtre de son épouse, Cédric Jubillar est présenté comme étant la seule personne ayant un mobile dans cette affaire. Delphine entretenait, en effet, une relation extraconjugale et envisageait le divorce. Un ensemble d'indices significatifs découverts par les enquêteurs pointent vers le mari, qui aurait mal vécu cette situation.
Mais Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence dans cette affaire, affirmant n'avoir aucun lien avec la disparition de son épouse. Ses avocats ont maintenu une ligne de défense soulignant l'absence de preuves concrètes et insistant sur la présomption d'innocence. Néanmoins, les éléments accumulés par les enquêteurs ont conduit à sa mise en examen et à sa détention provisoire depuis plusieurs mois.