Le coup de gel début avril a été historique. Il a frappé une grande partie de l'Europe. Conséquence : le prix des fruits devrait augmenter dans les prochaines semaines. Ce sera le cas notamment pour les cerises, les pêches et les abricots.
Au marché de Réalmont, les fruits de saison trouvent vite preneurs, mais les maraîchers ne sont pas tout à fait sereins. L'épisode de forte gelée qui a frappé l'Occitanie début avril a été historique. Les prochains mois s'annoncent compliqués.
Pour l'instant, on pense rester sur les mêmes prix parce que c'est une habitude de vente directe. Mais c'est clair que sur le marché de la pomme et des fruits, il va y avoir un gros impact. Car il n'y a pas que la France qui a été touchée mais toute l'Europe.
Le constat est identique chez un primeur voisin sur le marché. Il se fournit auprès de producteurs d'Occitanie et d'Espagne. Selon lui, les fruits à noyau se font rares et seront donc plus chers bientôt sur les étals.
Nous, on vendait le fruit français comme les pêches et les brugnons à 3,98 euros le kilo l'an dernier. Là, je pense que ça va être aux alentours de 5 euros.
Cette augmentation attendue des prix inquiète évidemment les consommateurs sur ce marché tarnais.
Ce qui m'inquiète le plus ce sont les jeunes, ceux qui n'ont pas de travail ou de petits salaires, alors que les fruits, c'est la base de l'alimentation pour un enfant. Mais ils sont trop chers.
Alors, jusqu'où les prix vont-ls grimper ? Réponse dans deux mois lorsqu'on connaîtra précisément l'étendue des dégâts après ce coup de gel record.