Après la campagne d'Egypte de Napoléon 1er, celle de Russie, après Austerlitz, Wagram et Waterloo, Moïse Zumero, dernier Mamelouk survivant de la Garde Impériale, a fini ses jours à Lavaur, dans le Tarn, où il est enterré depuis 1873.
Il a connu un destion assez exceptionnel...
Né à Saint-Jean-d'Acre en Palestine en 1789, Moïse Zumero, de son vrai nom Moussa Zumero Al'Coussa, était donc un Mamelouk, un de ces enfants-soldats sélectionnés pour leur résistance et l'absence de tout lien familial.
Pendant la campagne d'Égypte de Napoléon, une partie des mamelouks, après la défaite, se rallie à l'empereur et le suit en France. Les Mamelouks forment un escadron de la Garde impériale. Moïse Zumero en fait partie. Il a huit ans quand il rejoint Bonaparte au Caire.
Puis ce sera Austerlitz, Wagram et Waterloo. Et un beau jour, Moïse Zumero est le dernier survivant des Mamelouks. Il rentre alors dans l'administration des Postes. Son premier poste est à Lavaur, dans le Tarn.
Après deux détours par Chollet et Lorient, au gré des mutations, il revient, pour sa retraite, s'installer dans la cité vauréenne, où il s'éteint le 9 mai 1873. Son corps est enterré au cimetière de cimetière du Port-en-Taïx, à Lavaur.
C'est là que régulièrement, des passionnés d'histoire lui rendent hommage. C'était encore le cas samedi 22 juin 2019, à l'occasion du 250ème anniversaire de Napoléon 1er.
Voir le reportage d'Olivier Faissole et Thierry Villéger, de France 3 Occitanie :