Didier Gardinal a été nommé par le préfet du Tarn référent départemental du grand débat national. Cet agent d'assurances qui a longtemps présidé la chambre de commerce et d'industrie du Tarn s'explique sur sa mission.
Mardi 15 janvier 2019, le préfet du Tarn, Jean-Michel Mougard, a nommé Didier Gardinal référent départemental du grand débat national. C'est l'un des tout premiers référents désignés dans la région Occitanie.
Didier Gardinal est une figure connue. Agent d'assurances à Albi, il a présidé la chambre de commerce et d'industrie du Tarn pendant plusieurs années. Il est aujourd'hui membre du CESE, le conseil économique, social et environnemental. Et notamment de la commission extraordinaire du CESE qui va travailler sur les questions du grand débat national jusqu'au 12 mars.
Est-ce à ce titre que le préfet du Tarn a pensé à lui pour cette fonction de référent ? "Je ne m'attendais à cette nomination mais j'imagine qu'il [le préfet du Tarn, NDLR] a dû trouver que j'avais un profil adapté à cette mission. J'ai une certaine expérience du terrain, des territoires. Je sais ce que sont les problèmes sociaux des uns et des autres", explique l'intéressé. "J'ai cette nature à rendre service et à me mettre à disposition. C'est un peu dans mes gènes", poursuit-il.
Comment Didier Gardinal voit cette "mission", dont les contours peuvent sembler encore flous ? Pour lui, l'objectif est le maximum de citoyens s'expriment. "Les gilets jaunes, on peut les comprendre, mais à un moment, il faut aller sur le vrai débat, le pourquoi, le comment. Et surtout in fine trouver des solutions pour réunir les Français".
Quant à son rôle, il le définit comme un soutien aux maires, "les chevilles ouvrières" du débat, selon lui. Il fera ensuite remonter une synthèse au préfet.
Le débat sera-t-il libre ? C'est la question que se posent tous les citoyens aujourd'hui. Didier Gardinal l'assure, il n'est pas mandaté par le gouvernement. "J'aurais ma liberté, je ne suis pas un soutien de la République en marche. Je suis quelqu'un d'indépendant. Il n'est pas question de brider qui que ce soit, de ne pas vouloir écouter. Tous les sujets pourront être abordés mais j'essaierai de recentrer sur les thèmes les plus importants".
Dans le Tarn, les premières réunions publiques liées au grand débat national auront lieu à partir du 24 janvier 2019.
Voir la déclaration de Didier Gardinal, recueillie par Matthieu Chouvellon, de France 3 Tarn :