Une perquisition a été menée ce jeudi 24 décembre au domicile de l’infirmière disparue dans la nuit du 15 décembre à Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Mais "aucune découverte intéressante" n’a été faite selon la procureure adjointe du parquet de Toulouse, Alix Cabot-Chaumedon.
"La perquisition s’est déroulée au domicile du couple, sous l’autorité d’un juge d’instruction et menée par les enquêteurs et la police scientifique. Le mari de l’infirmière disparue, Cédric Jubillar, était présent mais aucune découverte intéressante n’a été faite", a expliqué Alix Cabot-Chaumelon, la procureure adjointe du parquet de Toulouse.
Dans cette affaire, la piste criminelle est désormais privilégiée après l’ouverture ce mercredi d’une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement détention ou séquestration". Cette perquisition s'est déroulée dix jours après la disparition de Delphine Jubillar. Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d’Albi, l’enquête est désormais dans les mains de deux juges d’instruction toulousains "au vu de l’importance et de la complexité de l’affaire".
Cette jeune mère de deux enfants "serait partie seule à pied dans la nuit" et "c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé sa disparition" avait indiqué le procureur d’Albi.
"Rien n’indique" que la disparition de cette mère de famille de 33 ans, en instance de divorce "a pu être volontaire" avait indiqué le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de deux battues citoyennes qui avait rassemblé plus d’un millier de volontaires.
"Les investigations vont se poursuivre et seront de plus en plus poussées", a rajouté la procureure adjointe du parquet de Toulouse.