Après avoir heurté un couple de personnes âgées, causant la mort de Rose Michel et blessant grièvement son mari, un conducteur de 32 ans est condamné par le tribunal de Castres (Tarn). Un procès au cours duquel son attitude désinvolte après l'accident provoque l'indignation.
Son permis annulé, il ne pourra pas le repasser avant six mois. Sa voiture est confisquée, mais le chauffard est surtout condamné par la justice à 30 mois de prison dont 22 mois de sursis probatoire durant 2 ans avec l’obligation de soins, de travailler et d’indemniser la famille de la victime. Le conducteur de 32 ans est reconnu coupable de la mort de Rose Michel, une femme de 90 ans.
Comme le rapporte le quotidien la Dépêche du Midi, c'est en pleurs qu'il s'est présenté à la barre du tribunal correctionnel de Castres (Tarn) faisant acte de contrition. Pourtant, deux ans plus tôt, il a fait preuve d'un désintérêt totalement pour ses victimes, voire de désinvolture.
La victime projetée à 17 mètres
Le 21 janvier 2022, vers 14 heures, le conducteur heurte un couple de personnes âgées qui traversent la route, sans ralentir une seule seconde. Rien n'explique cet accident. Les conditions météorologiques sont bonnes. La ligne droite sans danger. Rien, si ce n'est, l'inconscience de l'individu. Heurtée de plein fouet, Rose Michel est projetée à 17 mètres, succombant à ses blessures quelques heures plus tard. Son mari, Louis Michel, a également été grièvement blessé, propulsé à 6 mètres.
Totalement insensible, à ce qui s'est passé, l'homme de 32 ans va continuer sa route comme si de rien n'était. Sa seule justification est d'expliquer qu'il était en train de mettre de la musique sur son autoradio pour expliquer son manque d'attention, comme le rapporte le journal local.
Dans la foulée, il envoie un message à un ami pour lui dire que "tout va bien", passer un coup de fil à son agent immobilier pour régler une histoire de facture et atterrit finalement dans un club libertin à Toulouse. De quoi provoquer la colère de la famille et du parquet. Une simple "logique de déni" assure son avocat.