Le rappeur français Médine fait l'objet d'une attention médiatique accrue à la suite d'une série d'événements liés à son concert à Albi le 1er avril dernier. Le spectacle, qui s'est déroulé à la salle l'Athanor, a suscité des controverses politiques et des réactions pour sa teneur et les actions ultérieures du rappeur.
La procureur d'Albi confirme l'information. Le rappeur Médine est bien convoqué le 6 novembre 2023 dans le cadre d'une Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour "provocation à la commission d'un crime ou d'un délit".
Des fléchettes sur les portraits de deux élus locaux
L'artiste avait diffusé cette vidéo le 1er avril dans laquelle il lance des fléchettes sur des photographies de Bernard Carayon (LR), maire de Lavaur et du député RN Frédéric Cabrolier.
La vidéo se voulait être une réponse à la volonté des deux élus d'interdire la tenue du concert de Médine à Albi. Les deux élus avaient immédiatement déposé une plainte contre le rappeur pour incitation à la violence.
Bernard Carayon, maire LR de Lavaur et président des Républicains du Tarn, avait invoqué des "engagements islamiques" de Médine.
En pleine tempête médiatique sur sa participation aux Journées d'été d'EELV,, Médine a été entendu par la police chez lui au Havre le 23 août avant sa convocation le 6 novembre prochain à Albi (Tarn). Lors de la venue de l'artiste à Albi (Tarn), l'affaire avait suscité des débats sur la liberté d'expression, la responsabilité artistique et les limites de la contestation politique. La comparution à venir du rappeur du Havre devant la justice devrait apporter de nouveaux éclaircissements sur cette affaire controversée.