Blaize Aznar, représentant de la gauche et successeur du maire sortant Claude Fita remporte cette triangulaire. Il remporte ces élections à Graulhet avec 44,01% des voix devant Jean-Luc Joly (SE) 30,37% et Julien Bacou (RN) 25,60% arrivé en troisième position.
Un fief socialiste conservé. En tête au premier tour, Blaize Aznar représentant de la gauche transforme l’essai avec 44,01% des voix et prend la succession du maire sortant, Claude Fita (PS). Dans cette triangulaire, Julien Bacou, le secrétaire départemental du Rassemblement National comptait bien jouer les troubles fêtes. Son score n’a pas suffi pour faire rentrer la mairie dans le giron du parti de l’extrême droite, il se retrouve même en troisième position à l'issu du scutin de ce second tour. Jean-Luc Joly (SE) lui, arrive deuxième avec 30,37% des voix.
Il s'est exprimé hier soir à l'annonce des résultats :
C'est une victoire mais je ne suis pas triomphaliste, on va essayer de construire ce projet participatif, le structurer pour améliorer la santé, l'économie et l'attractivité du territoire.
Jean-Luc Joly(SE) crée la surprise et arrive en deuxième position avec plus de 30% des voix et il compte bien peser en siégeant au conseil municipal :
Si on additionne les voix de l'opposition, Monsieur Aznar n'est pas majoritaire, le PS n'est pas majoritaire à Graulhet!
Enfin, Julien Bacou qui se voyait bien dans le fauteuil du maire arrive en troisième position. Il a exprimé hier soir sa déception :
Si on avait pu réaliser l'union de la droite, Monsieur Aznar ne serait pas élu maire de Graulhet ce soir, forcément certaines personnes devront porter la responsabilité de cet échec. En Occitanie on gagne Perpignan, Moissac, pour Graulhet c'est une défaite qui appelle des victoires futures notamment pour les prochaines élections départementales et régionales.
Lors du premier tour de scrutin, Blaize Aznar (PS) successeur de Claude Fita le maire sortant, était en tête avec 35% des voix devant Julien Bacou (RN) 23,7% et Jean-Luc Joly 20,75%.
Graulhet est la quatrième ville du département du Tarn. La commune était avec ses nombreuses mégisseries la capitale du cuir mais la crise des année 80 dans ce secteur d’activité à laissé de nombreuses friches industrielles. La commune de 12000 habitants rencontre des difficultés économiques et enregistre un fort taux de chômage : 21,6% en 2016 selon l’INSEE.