Procès ajourné : la mère accusée du meurtre de sa fille de six ans incapable de répondre aux questions

Le procès d'une mère de famille accusée d'avoir tué sa fille de six ans en 2018 a été renvoyé par la Cour d'assises d'Albi (Tarn) mercredi 27 septembre. L'interrogatoire de l'accusée n'a pu se dérouler car cette dernière ne pouvait plus répondre aux questions devant le tribunal pour des raisons psychologiques. Après une nouvelle expertise, le procès est finalement renvoyé à une date ultérieure.

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Revirement de situation dans le procès d'une mère de famille accusée d'avoir tué sa fille lors d'une tentative de suicide à Castres (Tarn) en 2018. Jugée depuis lundi 25 septembre à la Cour d'assises d'Albi, son interrogatoire n'a pas pu se tenir aujourd'hui en raison de l'incapacité de l'accusée à répondre aux questions.

Malgré des expertises psychologiques indiquant que cette maman a "une bonne perception de la réalité et une intelligence normale" en amont du procès, elle décline progressivement au troisième jour d'audience. Au moment de son interrogatoire devant le tribunal, elle ne parvient pas à répondre aux questions.

"Angoisse dissociative exacerbée en raison d'un trouble de la personnalité"

Sa voix est inaudible, elle demande plusieurs fois qu'on lui répète les choses et devient très vite confuse. Au moment de la reprise des débats à 14 heures, elle ne parvient même plus à s'asseoir seule. 

Lors des deux premiers jours de l'audience, l'état de santé de l'accusée ne paraît pas préoccupant. Évidemment troublée mais calme, elle répond aux questions de manière normale et semble pleinement présente.

Son assistante médicale, présente sur place, rappelle que cette femme de 43 ans "souffre d'un trouble dissociatif : quand il y a trop d'émotions, ses troubles ressortent". Malgré la patience de la présidente, une nouvelle expertise est demandée en urgence pour déterminer si l'audience peut se poursuivre. 

Finalement, l'expert est formel. "Elle a une angoisse dissociative exacerbée en raison d'un trouble de la personnalité, son état nécessite une adaptation thérapeutique du procès. En conclusion : sa situation psychique paraît incompatible avec la poursuite des débats" analyse-t-il. 

Après la lecture de cette expertise, la Cour décide de renvoyer le procès à une date ultérieure, sans plus de précisions. 

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