Dans le Tarn, 8000 personnes vivent dans un habitat indigne. Des personnes souvent en situation de précarité qui ont peu de moyens pour faire valoir leurs droits. Comme le montre l'exemple d'Anne-Marie, à Rabastens, qui vit un cauchemar depuis un an.
Des murs infiltrés par l'humidité, des fenêtres mal-isolées... Depuis un an, Anne-Marie vit un cauchemar. La dégradation de son logement lui cause des problèmes de santé, et la met en danger : l'installation électrique précaire pourrait créer un incendie...
Malgré une quinzaine de lettres, la propriétaire reste muette.
Captifs de leur logement
Une situation loin d'être isolée. Selon l'Anil, l'agence nationale pour l'information sur le logement, les habitats indignes sont "les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes, pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé". Souvent, les personnes qui les occupent sont en situation précaire, et deviennent "captives de leur logement, sans pouvoir déménager", comme l'explique Hélène Roque, la directrice de l'agence départementale d'information logement (ADIL).
Le reportage d'Auriane Duffaud et Valérian Morzadec
