Dans Tout va bien, c'est dans ta tête ! la Tarnaise Edith Filliet-Hernandez raconte avec légèreté et sans complexes son combat quotidien contre l'endométriose, une maladie douloureuse qui touche environ 10% des femmes.
Son livre vient tout juste de sortir, mais Edith Filliet-Hernandez bataille depuis l'adolescence contre l'endométriose. Cette maladie inflammatoire chronique est extrêmement douleureuse, et peut être invalidante.
"J'ai une endométriose profonde avec plein de symptômes différents," explique Edith depuis la maison familiale à Puygouzon, dans le Tarn. Au quotidien, ils varient : du premier pipi du matin difficile à l'hospitalisation, elle a tout vécu.
Dans son livre sorti le 18 février dernier, elle raconte ce combat. Son titre, Tout va bien, c'est dans la tête ! évoque d'interminables visites chez le docteur, et la réalité à laquelle doivent faire face de très nombreuses femmes souffrant d'endométriose : la plupart du temps, on ne les croit pas, tout simplement.
Une maladie peu diagnostiquée
En effet, une endométriose met en moyenne 7 ans avant d'être reconnue comme telle. Son diagnostic est complexe car la maladie revêt des formes variées. Il s'agit de la présence de muqueuse de l'utérus en dehors de la cavité utérine, qui suit le cycle menstruel.
Les professionnels de santé auraient alors tendance à attribuer les symptômes à de simples règles douleureuses et non pas à la maladie. L'association Endofrance se bat pour la reconnaissance de l'endométriose, et organise la 15ème semaine européenne de prévention et d'information sur l'endométriose du 4 au 10 mars.