Tarn : importante mobilisation du personnel en grève de l'hôpital Bon Sauveur à Albi

Suite à l'appel de plusieurs syndicats, de nombreux salariés de la fondation Bon-Sauveur d'Albi sont en grève ce mardi 8 février. Ils déplorent notamment des conditions de travail difficiles et demandent l'octroi du Ségur pour tout le personnel. Environ 300 personnes sont mobilisées ce matin.

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 Depuis 8h30, la cour de la fondation Bon Sauveur d'Alby est noire de monde ce mardi 8 février. Environ 300 des 1.200 salariés de l'hôpital spécialisé sont mobilisés pour alerter sur la "dégradation de l'accès aux soins en milieux psychiatrique et médico-social". 400 employés seraient au total en grève selon les syndicats.

Il s'agit du 10e appel à la mobilisation des représentants de personnel. L'intersyndicale SUD, CGT, UNSA et FO est à l'origine de ce mouvement de grève. "La colère et le désarroi sont à leur comble", indiquent-ils dans un communiqué.

Leurs revendications sont nombreuses. Ils demandent l'attribution du Ségur de la santé (183 euros/mois) à l'ensemble du personnel soignant et déplorent la difficulté grandissante de leurs conditions de travail dûe en partie au manque de soignants.

"Au Bon Sauveur, la fuite des compétences est historique : plus de 45 postes vacants et plus de 20 lits fermé à ce jour par manque de postes."

Intersyndicale

Des postes de médecins, infirmiers, aides soignants sont principalement manquants.

Réunion ce matin avec la direction de l'hôpital

Les syndicats rencontrent ce matin la direction de l'établissement de santé, représentée par Gislain Frayssinet, le directeur des soins infirmiers, Laurent Krajka, directeur général adjoint et futur directeur général, Patricia Barthes, directrice des ressources humaines et Karine Mexe, représentante ressources humaines. Les discussions sont toujours en cours et les échanges sont tendus. Aucune avancée n'a été pour l'heure établie. Face aux revendications des membres du personnel, la direction exclue toute responsabilité. De leur côté, les salariés ne se sentent pas écoutés. Ces derniers exigent un conseil d'administration en leur présence.

Le mouvement de grève doit durer toute la journée de ce mardi 8 février. 

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