Le gestionnaire du zoo des Trois Vallées à Montredon-Labessonnié dans le Tarn comparaît ce mardi 5 juillet 2022 devant le tribunal correctionnel de Castres, pour répondre de multiples infractions, de l'installation non conforme aux blessures involontaires.

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L'histoire du zoo des Trois Vallées est émaillée d'incidents et d'injonctions administratives. Un nouvel épisode se tient aujourd'hui, mardi 5 juillet, sur le plan judiciaire cette fois.

Le gestionnaire des lieux, l'homme d'affaires Sauveur Ferrara, comparaît en effet devant le tribunal correctionnel de Castres. Pas moins de seize infractions lui sont reprochées, de l'installation non conforme, aux blessures involontaires, en passant par le travail dissimulé.
A ses côtés, deux salariés ou anciens salariés. 22 personnes physiques ou morales se sont constituées partie civile, dont l'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux".

Les faits reprochés remontent à la période 2013-2018. Suite à plusieurs signalements, de visiteurs notamment, un contrôle est effectué. Ses conclusions sont sans appels : les infractions, nombreuses, mettent en danger les animaux, le personnel et le public.

"Beaucoup d’enclos étaient complètement inadaptés à la vie des animaux notamment 2 girafes, 13 zèbres, 2 cobes de Lechwe, 15 cerfs, 9 daims, 1 urubu, des hiboux, des chouettes, 8 autruches, 1 élan, des moutons, 3 renards polaires, des loups arctiques", explique l'association Stéphane Lamart.

Les enclos étaient sales et comportaient des objets en ferraille pouvant blesser les animaux. Les enclos et les volières n’étaient pas non plus sécurisés et les animaux pouvaient facilement s’échapper.

Association Stéphane Lamart

Le jour-même, la ministre de l'écologie Barbara Pompili demandait la fermeture immédiate de l'établissement. Mais quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Toulouse annulait l'arrêté préfectoral ordonnant cette fermeture.

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