Partout dans le monde, soignants, policiers ou collégiens se sont emparés de cette chanson zoulou dansante inspirée du gospel. Les sapeurs-pompiers et personnels administratifs féminin du Tarn se sont appropriés le #JerusalemaDanceChallenge pour la journée internationale des droits des femmes.
Depuis que le coronavirus a forcé des milliards de personnes à se confiner, un morceau dansant inspiré du gospel et aux paroles en zoulou a rapproché les gens via les réseaux sociaux. Ce titre, c'est Jerusalema, vu plus de 350 millions de fois sur YouTube en un an, co-écrit et enregistré par un DJ sud-africain, Master KG avec la chanteuse Nomcebo Zikode.
Élan planétaire
Partout dans le monde, les internautes se sont emparés de la chanson. Son rythme entraînant a incité des centaines de personnes à poster des vidéos dans lesquelles elles dansent. Collégiens dans la cour, policiers en uniforme, le service d'urgence de Villeneuve Saint-Georges, des personnels d'Ehpad, les personnels de l'aéroport de Madagascar et même une parodie du film le grand restaurant avec Louis de Funès, de nombreuses personnes ont dansé sur ce morceau de musique devenu un challenge. Il y a eu aussi un classement des 10 meilleurs challenges.
A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, les sapeurs-pompiers et personnels administratifs du Tarn ont relevé le #JerusalemaDanceChallenge. Les personnels féminins du SDIS 81 ont soigneusement exécuté cette chorégraphie.
Ce challenge et la journée internationale des droits des femmes sont l'occasion de parler des femmes et de leurs parcours. A Lisle-sur-Tarn, les femmes pompiers volontaires ont participé à cette danse et profitent de cet instant pour parler de leur passion. "Partir sur une urgence de secourisme ou un incendie, cela me plait vraiment, aider son prochain, j'aime ça". Sapeuse-pompière volontaire depuis 15 ans, l'Adjudante Angelina Deville aime être en équipage mixte.
C'est bien d'avoir des équipages mixte, parce qu'une femme a certaines qualités un peu plus développées qu'un homme pour certaines interventions donc je trouve que c'est bien qu'il y ait des femmes dans chaque équipage.
L'incorporation des femmes chez les sapeurs-pompiers a été multipliée par trois en 20 ans dans la caserne de Lisle-sur-Tarn. "Maintenant, c'est plus facile de trouver sa place au sein de la corporation qu'il y a quinze ans puisqu'il y a de plus en plus de femmes, nous sommes plus nombreuses" estime l'adjudante Deville. Cette vidéo peut être aussi l'occasion de susciter des vocations.