Dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 juillet, les mairies de Valderiès et Rosières (Tarn) ont été cambriolées par effraction. Même si les préjudices semblent minimes, ce nouvel épisode à l'encontre des collectivités territoriales mettent une nouvelle fois les élus dans une position inconfortable.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour les élus locaux. Après les multiples attaques lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, les tags anti-police sur une mairie ariègeoise, deux bâtiments municipaux du Tarn ont été la cible d'un cambriolage dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 juillet. Des voleurs se sont introduits dans les locaux des mairies de Valderiès et Rosières, sans savoir si ce sont les mêmes qui ont agi à chaque fois.
Entrée par effraction grâce à un pied-de-biche
Le maire de Valderiès, Vincent Recoules, est arrivé sur place dès qu'il a pu vers 9h30. "J'ai été averti d'un problème à la mairie" amorce-t-il. Et découvre son bureau "en vrac", comme si les voleurs "cherchaient de l'argent". La gendarmerie arrive rapidement sur les lieux pour effectuer les premiers relevés.
Les malfaiteurs ne sont pas passés par l'entrée principale pour pénétrer dans la mairie. "Ils sont rentrés par effraction à l'arrière du bâtiment grâce à un pied-de-biche" indique Vincent Recoules. Il semblerait qu'ils soient repartis les mains vides selon les premières constatations de l'édile, qui ne peut pas toucher les affaires pendant l'intervention des gendarmes.
Cet énième atteinte à la vie municipale affecte évidemment Vincent Recoules, qui ne cède pas à l'abattement pour autant. "En tant qu'élu, on cogite déjà énormément. On n'a pas besoin de ce genre d'événement. On s'attend à tout sauf à ça" réagit-il sobrement. "Cela s'ajoute à ce qui nous perturbe déjà, et on a de moins en moins la tête à notre famille".
Il n'attend qu'une chose : ranger tout ce qui a été saccagé sans avoir de mauvaise surprise. Du côté de Rosières à quelques kilomètres, le maire n'est pas sur place mais sait que "son équipe municipale est avec la gendarmerie". Lui aussi attend davantage d'éléments sur les circonstances de ce nouvel incident.