Un an après la mort de Dahou Dahmani, percuté sur sa moto par un camion, l'enquête s'oriente désormais vers un homicide volontaire.
Dimanche 18 juin, ils étaient 250 proches et amis de Dahou Dahmani à exprimer leur colère dans les rues de Castres, un an jour pour jour après la mort du jeune homme de 21 ans.
Le 18 juin 2016, le Castrais circule en moto dans le quartier Aillot à Castres. Il est soudainement percuté de plein fouet par un fourgon qui lui a coupé la route. A son bord, un chauffeur de 25 ans et un de ses amis, venus dans le Tarn directement de Toulouse pour récupérer leur moto volée.
Les enquêteurs s’orientent rapidement vers un banal accident de la route. Les deux personnes sont mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour homicide involontaire.
Une version contre laquelle se bat la famille Dhamani depuis un an. S’appuyant sur les nombreux témoignages d’habitants du quartier présents au moment des faits, le camion aurait volontairement coupé la route à Dahou Dahmani avant de le percuter.
La mobilisation de ces dernières semaines semble avoir payé. Vendredi 16 juin, le juge d’instruction en chargé de cette affaire a requalifié les faits en homicide volontaire et confié le dossier au pôle criminel de Toulouse.
Soulagés de cette avancée, les parents de Dahou Dahmani souhaitent désormais l’incarcération des deux auteurs et attendent impatiemment leur procès.
Les explications en vidéo de Sylvain Duchampt :