La perquisition menée mardi 1er octobre par 120 policiers dans le camp du Vivarié à Castres, a permis de retrouver une adolescente retenue depuis plusieurs semaines.
Trois personnes sont en garde à vue après l'opération de police menée dans le camp de gens du voyage de la Vivarié, à Castres. Elles sont entendues pour une affaire de séquestration et de viols sur mineures.
120 policiers et un hélicoptère de la gendarmerie ont été mobilisés dès 6h00 du matin, mardi 1er octobre. Les policiers ont retrouvé, dans une des caravanes du camp, une adolescente de 15 ans. Cette jeune fille était recherchée depuis plusieurs semaines, après avoir fugué d'un foyer où elle vivait. Elle était présente au camp depuis la fin du mois d’août, selon la Procureure de la République de Castres.
Selon France Bleu, la jeune fille présente quelques ecchymoses sur le corps. Elle n'a pas bien mangé pendant ces semaines de séquestration. Elle souffrirait surtout de séquelles psychologiques.
Cinq personnes ont été interpellées dans un premier temps et deux d’entre elles relâchées, selon la Procureure. Les trois autres pourraient être mises en examen jeudi pour séquestration de mineure, entre autres, mais pas pour des faits de violences sexuelles.
Deux autres jeunes filles recherchées
Les enquêteurs seraient sur la trace de deux autres jeunes filles, qui n'ont pas été retrouvées lors de la perquisition. Il y a 2 semaines, une femme de 46 ans avait été délivrée de ce même camp du Vivarié dans le Tarn. Elle avait été séquestrée, prostituée et violée pendant plusieurs mois. Si aucun lien direct n’a été établi avec cette première affaire, cette nouvelle opération de police aura permis aux enquêteurs d’en savoir plus sur ce qui se passe dans ce camp, selon la Procureure.