Si Bayonne a obtenu son maintien en battant (23-13) un Castres fébrile, le champion de France entre par la petite porte dans les barrages simplement grâce à la la défaite du Stade Français à Toulon (17-15). .
Le Castres Olympique, lui, est complètement passé à côté de sa rencontre, déjouant et récoltant de nombreuses pénalités, et ne doit sa qualification pour les barrages qu'à la défaite du Stade Français à Toulon (17-15). Les champions de France n'ont jamais été en mesure de s'imposer au Pays basque.
Pris à la gorge par des Bayonnais conquérants et engagés, les Castrais ont joué à l'envers, basculant dans le n'importe quoi à l'heure de jeu. Menés 23 à 6, l'ouvreur Tales commençait par manquer la pénaltouche, ce qui permettait à l'Aviron de se dégager. C'est alors que Lamerat plaquait à retardement un arrière bayonnais et écopait d'un carton jaune (61).
Avant cela, le Bayonnais Spedding avait éclairé la partie de ses relances et percées. A la 26e minute, le Sud-Africain s'offrait une chevauchée solitaire et servait O'Connor, qui allait au sol. Dans le deuxième temps de jeu, l'ouvreur Fernandez lançait à nouveau Spedding, qui perçait encore une fois. Le rapide arrière s'enfonçait dans la défense tarnaise et offrait l'essai à Ugalde, qui n'avait plus qu'à aplatir (10-3, 26).
Spedding, encore lui, passait prêt d'inscrire le deuxième essai bayonnais, après la sirène de la première période. Après plusieurs temps de jeu des Basques, l'arrière arrivait lancé sur l'aile gauche, mais Bornman le rattrapait d'une cuillère et le Sud-Africain échouait à un mètre de la ligne, avant que les deux équipes ne rentrent aux vestiaires.
Entre les deux éclairs de Spedding, pas grand-chose ou presque à part de l'intensité. Le stade Jean-Dauger s'était réchauffé après la bataille rangée entre les deux formations suite à une grossière faute du demi de mêlée bayonnais Rouet sur le Castrais Caballero. Des pignes sont bien parties, mais se fut la quasi apogée d'une première période pas très emballante lors de laquelle les champions de France n'ont pas trouvé la clé des rucks et ont été incapables de jouer, malgré le vent en leur faveur.
L'essai de Rokocoko, après une interception de Rouet et un bon pressing du très bon N.8 Ollivon et de l'ailier-buteur Bustos Moyano, (20-6, 52), mettait KO le CO. Et Jean-Dauger se mit à chanter.