Dans ce même communiqué la direction précise que le centre de recherche en oncologie de Pierre Fabre de Saint-Julien-en-Genevois n’est pas concerné par cette cession.
Les négociations avaient débuté en novembre dernier. La direction du groupe expliquait vouloir "concentrer ses investissements dans l’oncologie".
Le groupe Favera, lui fabrique en sous-traitance des produits pharmaceutiques, cosmétiques, industriels et ménagers. Il emploie 12 000 personnes et détient 39 sites de production pharmaceutiques dans le monde dont 9 en France. Le groupe a réalisé en 2019 un chiffre d’affaire de 1,8 milliards d’euros.
Dans le journal "Les Echos"en avril dernier, les syndicats exprimaient leurs sentiments sur cette cession :
Nous ne connaissons pas encore les conditions pour l'emploi mais c'est plutôt une bonne nouvelle que ces sites soient peut-être repris par un façonnier qui a les reins solides, plutôt que par un fonds d'investissement.
Le groupe tarnais s’est lancé dans la commercialisation de deux nouvelles molécules en oncologie et investi de manière importante pour faire connaitre ces médicaments. Une stratégie qui s’inscrit dans le plan de Transformation 2019-2022 dont l'objectif est de recentrer l'activité dans l’oncologie, la dermatologie et la dermo-cosmétique.