Il a fallu plus de 150 pompiers pour maîtriser le feu qui a détruit plus de 100 hectares de fôret au dessus de Castres. Si ce sont principalement des pins noirs non protégés et quelques chênes qui sont partis en fumée, la faune et la flore, est, dans les prairies sèches, particulièrement en danger.
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Toute la nuit du 6 au 7 septembre, 150 pompiers, appuyés par les moyens aériens, deux Trackers et un dash, ont lutté pour maîtriser le feu de broussailles et de forêts qui a démarré lundi vers 16 heures sur un terrain d'entraînement du 8ème RPIMA après un tir de roquette.
Sur les 2000 hectares que compte le parc naturel, 100 ont été calcinés. Mais le bilan environnemental aurait pu être encore plus lourd : d'après les premières constations, se sont en majorité des pins noirs non-protégés et quelques chênes qui ont brûlé. En revanche, le danger courait toujours ce matin pour la biodiversité
Le feu a pris sur une Zone protégée Natura 2000
Il est encore tôt pour faire le bilan, mais aurait pu être dramatique pour la faune et la flore.
Le feu impressionnant a pris sur le parc naturel régional du Haut-Languedoc qui accueille des animaux remarquables et des espèces protégées comme le lézard ocellé ou des fleurs comme les orchidées. Si le feu s'était étendu quelques mètres plus loin, dans les prairies sèches, ces espèces protégées auraient pu tout simplement mourir.
Le lézard ocellé menacé par les incendies
Le Lézard ocellé est le plus gros lézard de France puisque sa taille à l’âge adulte est généralement comprise entre 40 et 60 cm de longueur (avec la queue). Ce reptile vit dans le parc naturel du Haut-Languedoc. Cet incendie aura probablement le mérite de faire prendre conscience que les espaces naturels sont très sensibles à la sécheresse tout particulièrement aux portes des agglomérations et qu'ils nécessitent une attention permanente.
D'autant plus que mercredi après-midi, un second incendie a pris dans un camp d'entraînement militaire à Caylus, dans le Tarn.