Le tribunal correctionnel a condamné trois résidents de la région de Castres (Tarn) pour proxénétisme. L'affaire a débuté en 2021 à la suite d'une lettre anonyme signalant des activités de prostitution au domicile de la prévenue, une femme de 45 ans et ancienne employée municipale, qui est également la compagne d'un adjoint au maire de Castres.
24 mois de prison, dont 12 avec sursis, et interdiction de louer son local pendant 3 ans, pour la femme de 45 ans, ancienne employée municipale et conjointe d'un adjoint au maire de Castres. 12 mois de prison, dont 8 avec sursis, pour un homme de 67 ans et 5 mois avec sursis pour un autre prévenu de 77 ans.
Le tribunal correctionnel a eu la main leste, jeudi 14 septembre, en condamnant trois habitants de la région de Castres (Tarn) pour proxénétisme. Tout commence en 2021, suite à une lettre anonyme signalant des activités de prostitution au domicile de la prévenue.
Le domicile a été placé sous surveillance, et des voisins témoignent d'allées et venues d'hommes et de trafic de voitures à proximité du studio. À l'intérieur, des femmes en petites tenues font venir leur clientèle via des annonces sur un site spécialisé. Les profils n'étaient jamais les mêmes, mais le numéro de téléphone ne changeait jamais : celui de la propriétaire. "Un coup monté" affirme cette dernière.
Des passes pour payer leur logement
Pourtant, des mouvements financiers suspects ont été détectés sur les comptes en banque de la prévenue, alimentant les soupçons selon lesquels elle tirait des revenus de la location du studio.
Les deux hommes âgés de 67 et 77 ans comparaissent pour avoir transporté les prostituées, notamment des trajets entre l'aéroport de Toulouse (Haute-Garonne) et Castres. L'un des deux profitait parfois des services des dames qu'il prenait en charge.
Ces Colombiennes, travaillant habituellement dans des établissements en Espagne, venaient se "mettre au vert" en France. Elles effectuaient quelques passes pour payer la location de leurs appartements.