Dix mois après la mystérieuse disparition d'Amandine Estrabaud, à Roquecourbe, dans le Tarn, le village continue de se mobiliser. Les commerçants veulent créer un comité de soutien, afin d'aider davantage la famille de la jeune femme.
Partout dans le village, le visage d'Amandine... La plupart des commerçants a laissé les affiches encourageant d'éventuels témoins à contacter les enquêteurs.
Cela fait exactement dix mois qu'Amandine Estrabaud, assistante d'éducation dans un lycée de Castres, âgée de 31 ans, a disparu dans le Tarn. Elle a été vue pour la dernière fois le 18 juin 2013, chez elle, à Roquecourbe. Depuis, plus rien, malgré la mise en place d'un important dispositif de recherches.
S'il n'y a toujours pas de nouvelles informations concernant l'enquête de la brigade de gendarmerie, la mobilisation de sa famille, de ses amis mais aussi des habitants et commerçants de son village ne faiblit pas. Un réunion de coordination est prévu prochainement. A l'initiative de l'union des commerçants et artisans de Roquecourbe, elle vise à créer un comité de soutien, pour épauler davantage la famille d'Amandine,en butte à des difficultés administratives notamment.
La mère d'Amandine, Monique Barrau, qui reconnaît que sa famille a besoin d'être épaulée afin, dit-elle, de "retrouver un second souffle", n'a en tout cas pas perdu espoir.
Je suis dans l'espoir de revoir ma fille, j'espère qu'elle est en vie. Je reste dans le positif. Malgré tout.
Le village de Roquecourbe a également pour projet la plantation d'un "arbre de l'espoir", le 18 juin prochain, soit un an jour pour jour après la disparition de la jeune femme.
Voir ici le reportage de Sirine Tijani et Véronique Galy, de France 3 Tarn :