Après les propos tenus par le ministre des transports dans l’hémicycle le mardi 19 mai 2015 au sujet d'une baisse éventuelle du soutien financier de l’État concernant la liaison aérienne Castres – Paris, des élus UDI et divers-droite du Tarn réagissent .
Mardi 19 mai, devant l'assemblée nationale, le ministre des transports Alain Vidalies avait déclaré : « la ville de Castres, située à environ une heure de route de l’aéroport de Toulouse Blagnac, dont la desserte est particulièrement développée, ne peut, à ce titre, bénéficier d’un renouvellement à l’identique du soutien de l’État ».
Abandon
Selon un communiqué signé par le député Philippe Folliot, le sénateur Philippe Bonnecarrère et le Président de l'agglomération Castres-Mazamet, cette déclaration relève soit d’une méconnaissance totale de la situation locale et du délai d’accès, soit d’un abandon du soutien aux territoires enclavés.
Cette liaison aérienne est indispensable au maintien et au développement de la vie économique et sociale du bassin d’emploi dans la situation d’enclavement routier et ferroviaire à laquelle il se trouve confronté.
Péril
Selon eux, cette décision mettrait en péril l’existence de la ligne aérienne et par la même un territoire qui ne cesse de lutter pour son désenclavement.
Les trois élus demande un réexamen par l’État de sa position par rapport à la plateforme aéroportuaire de Castres-Mazamet qui accueille plus de 45 000 passagers par an.
Vidéo : le reportage de Miryam Brisse et Nathalie Fournis