On lui reprochait une relation amoureuse, pourtant librement consentie, avec une jeune marocaine de 17 ans et demi. Accusé "d'agressions sexuelles et de défloration", Cédric (22 ans) avait été incarcéré à Casablanca le 7 juin. A sa sortie fin août, il est immédiatement remis en prison.
Première étape : l'arrestationChargé de développer au Maroc une entreprise début 2013, ce jeune tarnais, originaire de Rabastens, avait lié une relation avec Syrène, une jeune tunisienne née au Maroc. La relation était connue de tous. Le jeune garçon avait même couché à plusieurs reprises chez la jeune fille, comme le soulignent ses deux avocats toulousains.
Arrêté par la police, on lui propose une "négociation" dont les termes sont proposés par la famille de Syrène : la liberté contre la voiture de Cédric, une Audi TT, 50 000 euros et un mariage à l'ambassade de France.
Refusant de négocier, le jeune homme avait été emprisonné.
Deuxième étape : la libération
Les avocats de Cédric argumentent que l'incarcération du jeune homme constitue une pression qui rend inégalitaire les deux parties dans la négociation.
Sous pression, Cédric risque de craquer et d'accepter toute demande de la part de la famille de Syrène. La justice annonce que Cédric va être libéré.
Troisième étape : la réincarcération
Effectivement, Cédric est libéré de la prison de Casablanca mais "il n'a pas le temps de faire trois pas" dira son avocate toulousaine, Maître Emmanuelle Franck, "qu'il est à nouveau arrêté", transporté à Rabat et emprisonné. cette fois , on lui reprocherait d'avoir détenu un pistolet à grenaille,
" une histoire qui sent le piège à plein nez" selon un proche de Cédric.
Les avocats ont interpellé le ministère des Affaires Etrangères qui n'a toujours pas réagi.
Le procès est prévu pour le 9 octobre.