Mort de Rémi Fraisse : le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve reconnaît une erreur dans "l'expression de (sa) tristesse"

Dans une longue interview à Libération où il revient sur ses 18 mois Place Beauvau, le ministre de l'Intérieur reconnaît avoir commis une erreur de communication en n'ayant pas exprimé "la tristesse qu'il éprouvait". 

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Interrogé par Libération sur sa gestion de la crise après la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre 2014 sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve reconnaît une erreur dans l'expression de sa tristesse.

Je pense qu'au moment de la tragédie de Sivens, j'aurais dû être beaucoup plus dans l'expression de la tristesse que j'éprouvais. J'aurais dû dire l'émotion plus vite. Mais c'est une affaire de caractère. (...) Quand un jeune garçon meurt dans une manifestation à l'occasion d'une opération de maintien de l'ordre, c'est un échec pour le ministère de l'Intérieur. La communication est secondaire. Mais il y a eu des polémiques à ce sujet".


En revanche, le ministre de l'Intérieur réfute à nouveau avoir été mis au courant dès la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre des conditions dans lesquelles Rémi Fraisse était mort à Sivens. Selon Médiapart, les gendarmes savaient dès 2 heures du matin qu'il était mort probablement à cause d'une grenade offensive :

Ce n'est pas vrai. Aucun rapport de gendarmerie ne m'a été communiqué qui indiquait cela dans les premières heures. (...) J'ai une conviction profonde, et qui me donne beaucoup de force dans l'exercice de ma mission, c'est qu'à la fin, la vérité advient toujours. Et quand vous la connaissez vous-même, vous n'avez pas peur d'affronter les débats". 

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