Quand le savoir-faire des métiers anciens se perpétue dans le Tarn

Ils sont archetiers, cordonniers, tapissiers d’ameublement. Ces métiers très anciens sont aujourd'hui en voie de disparition. Pourtant dans le département du Tarn, des hommes et des femmes perpétuent la tradition et le savoir-faire.

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Ils sont archetiers, cordonniers, tapissiers d’ameublement et ont de l’or dans les mains. Après le baccalauréat, de plus en plus de jeunes intègrent les filières de ces métiers. Leur nombre ne cesse pourtant de diminuer. Dans le Tarn, Corinne Carrière est allée à la rencontre de ces artisans qui continuent à exercer un savoir-faire. A noter que du 1 au 3 avril 2016 se tiendront la 10eme édition des journées européennes des métiers d'art

Robert Salesses, le cordonnier de Mazamet : Robert le « Bien Heureux » !

Les cordonniers ont disparu de nos quartiers. À Mazamet, au siècle dernier, on comptait plus de 30 boutiques. Les souliers étaient chers et on réparait davantage. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux à exercer dont Robert Salesses.
À 91 ans, Robert est l’un des plus vieux cordonniers en activité en France. Il a passé sa vie ici et pour rien au monde il abandonnerait son commerce. Dans la commune, tout le monde le connaît et l’apprécie.


Clémentine Fort, 24 ans tapissière d’ameublement à Gaillac

Dans son petit atelier de la rue Madeleine à Gaillac, la jeune femme perpétue le métier d'art très ancien de tapissier d'ameublement.
Du haut de ses 24 ans, elle reprend les rênes d’un commerce dans le centre-ville de Gaillac.
Clémentine a reçu le trophée des métiers d'art 2015 au conseil départemental pour la réalisation d'une tête de lit.

François Grimaux : l’Archetier de Monestiés

Archetier un métier rare. En France, ils ne sont plus qu’une cinquantaine à exercer. Il débute sa formation dès l’âge de 14 ans et fait ses classes chez les frères Schmidt à Lyon, un grand nom de la lutherie en France. Luthier de profession, il deviendra archetier à force de travail et de recherche.
Autodidacte, il a, au fil du temps, développé des techniques remarquables et breveté un procédé pour les archets d’étude. Installé à Monestiés depuis 1998, François Grimaux est aujourd’hui une référence. Visité par des musiciens du monde entier à la recherche d’un archet d’exception, il confectionne entre 50 et 100 archets par an.

 

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