Une trentaine de victimes tarnaises du Médiator sont engagées dans un combat judiciaire pour faire reconnaître la responsabilité des laboratoires Servier dans leurs maladies cardiaques. Et être ainsi indemnisées.
Certains ont pris du Médiator pendant dix, treize, quinze ans... Et souffrent aujourd'hui de pathologies cardiaques.
Une trentaine de Tarnais sont engagés dans un long combat judiciaire pour faire reconnaître la responsabilité des laboratoires Servier qui a produit le Médiator, cet anti-diabétique retiré du marché en 2009 grâce au docteur Irène Frachon.
Christian Pouget a 68 ans. Il souffre aujourd'hui d'une valvulopathie, après avoir pris du Médiator pendant dix ans. Le moindre effort physique lui est très difficile.
Il se bat depuis 2011 contre les laboratoires Servier.
Il y a un mois, Christian Pouget a signé un protocole d'accord avec la société pharmaceutique afin d'être indemnisé mais il sait que le combat sera long. Son avocat, maître Michel Albarède, ne cache pas que le deuxième laboratoire pharmaceutique joue avec le temps. "Leur dernier argument ? Le juge civil ne peut pas juger car il y a une information pénale en cours à Paris".
Toutes les victimes regroupées auprès de l'association Asahir-Fnath se résignent à faire preuve de patience. Bien décidées à ne rien lâcher et à parvenir à une indemnisation pour leur espérance de vie réduite.
Voir ici le reportage de Sylvain Duchampt et Nathalie Fournis, de France 3 Tarn :